Les Seychelles montent de 2 places dans le rapport sur l'environnement des affaires de la Banque mondiale
Actualités Nationales |Author: Hajira Amla et Rassin Vannier | October 29, 2014, Wednesday @ 21:09| 1362 viewsUn hôtel en cour de construction a Belombre (Seychelles News Agency)
(Seychelles News Agency) - Les Seychelles sont classée 85e sur 189 pays, d’après le rapport de la Banque mondiale, publié mardi à Washington sur le classement de l'environnement des affaires dans son rapport 2015.
La Banque mondiale a procédé à un changement de critère dans sa façon de calculer.
Les Seychelles archipel de l’Océan Indien qui étaient 80e, l’année dernière, ce seraient à la 87e place d’après les critères de l’année dernière.
L'édition 2015 du rapport "Doing Business" passe au crible le cadre réglementaire s'appliquant aux petites et moyennes entreprises dans 189 économies, en évaluant notamment dans quelles conditions elles peuvent lancer leur activité, avoir accès à l'électricité, au crédit ou payer leurs impôts
Ce changement ne permet pas de comparer le rapport à l'année précédente.
Bien que les Seychelles furent classées 80e l'an dernier, les nouveaux calculs placent le petit archipel de l'Océan Indien, avec une population de 90 000 habitants à la 87e place, avec un score total de 62,05 sur 100.
Cette position de 85e, cette année, place les Seychelles sixième en Afrique subsaharienne.
Dans la région de l'Océan Indien, Maurice est classée au 28e rang à l'échelle mondiale, tandis que l'Afrique du Sud (43e) est deuxième et troisième dans la région.
Le rapport Doing Business 2015 classe encore une fois Singapour en première position, la même position que l'an dernier.
Les zones où les Seychelles ont connu des progrès dont "Résolution des cas d'insolvabilité" et «Exécution des contrats».
Mécontente de son rang, la Chine avait tapé du poing sur la table fin 2012 et exigée la suppression pure et simple d'un classement qui risquait, selon elle, de "ruiner la réputation" de la Banque. D'autres voix avaient simplement pointé d'importantes failles méthodologiques.
La Banque mondiale affirme que cette méthode fournit des résultats plus encourageants - 80 pour cent des pays mentionnés ont amélioré leurs scores.
Déception globale
Le ministre des Finances des Seychelles, Pierre Laporte a exprimé sa déception avec le classement de cette année, principalement parce que, selon lui, "le dernier classement ne prend pas en compte les importants progrès que les Seychelles ont réalisés dans de nombreux domaines au cours de l’année dernière."
"Malgré l'amélioration à deux endroits, nous sommes évidemment déçus qu’un autre rapport par une grande organisation internationale n'a pas réussi à capturer la réalité sur le terrain», a déclaré Laporte dans un communiqué de presse.
"L'année dernière, notre personnel a travaillé très dur et en étroite collaboration avec les autres organismes gouvernementaux pour fournir les informations sur les Seychelles."
Laporte estime néanmoins que les réformes des Seychelles sont en de bonnes voies et que cela va aider le pays à progressivement augmenter dans les classements.
Mystère des données manquantes
Ziyaad Ebrahim, un haut fonctionnaire du ministère des Finances, a déclaré que la Banque mondiale a envoyé des questionnaires au gouvernement au secteur privé pour leur fournir une vision équilibrée sur la façon de faire des affaires aux Seychelles
"Cette fois, nous avons envoyé toutes les informations recueillies auprès de la Banque mondiale avant la date limite, ", a-t-il dit.
«Nous essayons maintenant de voir avec la Banque mondiale, ce qui est arrivé et pourquoi les informations que nous avons fournies n'ont pas été inclues dans le dernier rapport Doing Business." A-t-il dit.
Le président de la chambre de commerce et d'industrie des Seychelles, Marco Francis, a dit à la SNA que le rapport Doing Business, a montré que les formalités administratives nécessaires au démarrage d'une entreprise devenaient de plus en plus difficiles de s'y retrouver.
"Le rapport publié aujourd'hui montre que nous sommes en baisse de 8 positions de 119 à 127 pour« Démarrage d'entreprise »- ce qui montre que les réformes qui ont été faites semblent bonnes sur le papier, mais en réalité sur le terrain c’est différent," a-t-il dit.
Back