SCCI : les quotas pour les travailleurs étrangers facilitent les procédures

Actualités Nationales |Author: Rassin Vannier | May 19, 2014, Monday @ 14:42| 1942 views

Ministre Alexander discute avec des travailleurs à l’hôtel La Digue Island Lodge (ministère de l'emploi et des ressources humaines)

(Seychelles News Agency) - La semaine dernière, le ministère de l’emploi et du développement des ressources humaines a décidé de mettre en place un système de quotas pour contrôler le nombre de travailleurs étrangers aux Seychelles.

Une initiative dont la chambre de commerce des Seychelles est tout à fait en faveur.

« Nous supportons l’introduction des quotas pour les travailleurs étrangers, car c’est une des demandes que la chambre de Commerce et de l’industrie des Seychelles (SCCI) a faites au gouvernement seychellois » a précisé le président du SCCI, Marco Francis au SNA.

D’après les chiffres, publiés par le ministère du Travail et du développement des ressources humaines, sur les 55 083 personnes actives aux Seychelles, 24 %, sont composés de travailleurs étrangers, qui sont principalement de l'Inde et du Bangladesh, travaillant dans le secteur du tourisme et de la construction.

« Avec la mise en place de ce système de quotas, tous les employeurs savent désormais combien de postes, ils peuvent demander l'autorisation pour recruter, » a déclaré Idith Alexander, ministre de l’emploi et du développement des ressources humaines.

« Ces quotas vont aider à mieux réguler, les demandes qui sont faites, car les entreprises voient clairement ce qu’elles peuvent recruter ou pas » a poursuit Francis.

Un changement majeur pour les employeurs, c’est l'introduction d'un certificat d'admissibilité pour les quotas des travailleurs étrangers, qui signifient que les employeurs dans les secteurs du tourisme, de la construction, de l'agriculture, de la fabrication, de la pêche et des services financiers, peuvent recruter des travailleurs étrangers dans la limite des quotas sans avoir à publier les emplois aux Seychelles, ce qui était la procédure auparavant.

« Ces quotas ne sont pas des chiffres qui sont définitifs, car tous les six mois, on doit se réunir avec, le ministère de l’emploi et revoir ces chiffres en fonction de l’offre et de la demande du marché… C’est bien car ces chiffres ne sont pas définitifs, a-t-il dit.

 


Tags: idith Alexander, Marco Francis, SCCI, quotas

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