La brigade antidrogue des Seychelles arrête deux seychelloises en possession de drogue.

Le logo de la brigade antidrogue (NDEA)

(Seychelles News Agency) - La brigade antidrogue des Seychelles, NDEA, a interpellé deux Seychelloises qui tentaient d'importer un demi kilo d’une substance qui serait de l’héroïne dans le pays.

Les deux personnes ont été arrêtées hier soir à leur arrivée à l’aéroport des Seychelles en provenance du Kenya, à la suite d'une opération de la NDEA qui visait les réseaux d'importation aux Seychelles.

Selon un communiqué du NDEA, les deux suspects avaient la drogue "placée à l'intérieur de leur corps, ce qui rendait impossible la détection dans des circonstances normales."

Le chef adjoint de la NDEA Liam Quinn a dit à la SNA que les deux femmes ont dû être amenées à l'hôpital pour récupérer la drogue.

"La NDEA, qui a agi sur des renseignements, traquait les suspects depuis longtemps avant de décider d’intervenir à leur arrivée dans le pays de retour du Kenya", poursuit la déclaration.

"Les enquêtes ont révélé que les suspects avaient voyagé vers le Kenya. Il a également été établi que les deux suspects sont aussi partis du Kenya pour Madagascar avant de retourner aux Seychelles via le Kenya ".

L’une des deux femmes serait détaillante d’une quarantaine d'années et l’autre d’une vingtaine d’années travaille dans un magasin.

Elles sont les dernières à être arrêtés en essayant de passer de la drogue aux Seychelles.

 La saisie de drogue hier soir, par la NDEA, se dit convaincue que les suspects font partie d'un réseau de trafiquants, qui opère à l’extérieur et à l’intérieur des Seychelles

La valeur marchande d’un demi-kilo d'héroïne est d’environ 142 000 $.

Les deux femmes ont déjà été déférées devant les tribunaux et ont été placées en garde à vue jusqu'au 21 décembre, pendant que l'enquête se poursuit en cours.

Un des deux paquets suspectés de contenir de la drogue (NDEA) Photo License: CC-BY

"La NDEA a mis en garde à plusieurs reprises tous les individus qui sont abordés pour importer de la drogue que ce livrer à de telles activités, que ce soit en leur nom propre ou pour d’autres personnes, risques un emprisonnement de plusieurs années ", avertit la NDEA dans sa déclaration.

Depuis le début de l’année, la valeur des drogues saisies dans l’archipel de l'Océan Indien jusqu'à présent, y compris la dernière opération d’hier, s'eleve à environ 15 millions $.

En plus de cibler le trafic de drogue, la NDEA a également mis en place une nouvelle unité visant à identifier et saisir les biens mal acquis détenus par des particuliers qui peuvent être liés au commerce illégal.