Le PNUD accorde 785 000 dollars aux Seychelles pour un cadre de développement de projets d'économie circulaire

Actualités Nationales |Author: Rita Joubert-Lawen édité par: Betymie Bonnelame traduit par Rudie Bastienne | August 5, 2022, Friday @ 18:45| 1193 views

Certaines idées d'économies circulaires concernent les pêcheries utilisant des filets de pêche qui sont ensuite jetés, cela offre aux gens la possibilité de les récupérer, de les nettoyer et de les réutiliser.  (Seychelles Nation) 

 

(Seychelles News Agency) - Les Seychelles ont reçu 785 000 dollars (10 millions de SCR) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) afin de mettre en place un cadre pour des projets d'économie circulaire ciblant les femmes et les jeunes, a déclaré vendredi un haut responsable.

La déclaration a été faite par le ministre pour la pêche et l'économie bleue, Jean-François Ferrari, qui a déclaré que le financement aidera les Seychelles à définir et à répondre correctement aux activités de l'économie circulaire.

L'économie circulaire est une nouvelle façon de voir les affaires qui prend en compte la production et la consommation, impliquant le partage, la location, la réutilisation, la réparation, la rénovation et le recyclage des matériaux et produits existants le plus longtemps possible.

Le ministre a expliqué que "l'économie circulaire rassemble fondamentalement chaque élément de l'économie et que les déchets sont pris en charge".

"C'est un nouveau concept et le monde entier parle de la façon de réduire les déchets et de s'assurer que nous fermons la boucle de l'industrie lorsque nous investissons et développons différents secteurs", a déclaré M. Ferrari.

Il s'agit d'un nouveau modèle que le monde cherche à adopter pour relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, la perte de biodiversité, les déchets et la pollution.

M. Ferrari a expliqué que pour les Seychelles, "cela implique d'évaluer l'industrie de la pêche, l'industrie du tourisme et comment nous pouvons verrouiller toutes les parties qui pourraient être problématiques et causer des dommages à l'environnement".

Le Département de l'économie bleue dirige le projet avec le Département de l'environnement ainsi que d'autres agences telles que l'Agence de gestion des déchets terrestres.

"Nous constatons souvent que lorsque les principaux produits économiques ne sont pas utilisés à bon escient, ils ont tendance à se terminer dans l'économie bleue car ils finissent dans la mer et c'est nous qui devons nous en soucier", a déclaré M. Ferrari.

Le département recherchera des consultants pour lancer le concept d'économie circulaire car il ne connaît pas toutes les possibilités mais a quelques idées.

Le financement reçu du PNUD paiera également les consultants ainsi que la formation et l'éducation sur la nécessité de faire de telles activités et le partage d'informations.

"Notre engagement envers le PNUD est d'enrôler les femmes et les jeunes dans le développement de petites entreprises qui résoudront les problèmes et de garder ce pays frais, propre et économiquement durable", a ajouté le ministre.

Il a dit que cela est dû au fait que ce groupe démographique est plus disponible pour réaliser de petits projets et le faire à temps partiel pour soutenir leur vie quotidienne.

"Le projet se déroulera sur deux ans et nous réfléchissons déjà à ce qui se passera après ces deux années, comment traduire les informations que nous avons recueillies en de véritables entreprises concrètes viables et durables pour notre pays et pour le monde », a déclaré M. Ferrari.

Certaines idées d'économies circulaires concernent les pêcheries où les filets de pêche sont laissés partout, ce qui offre aux gens la possibilité de récupérer les filets, de les nettoyer et de les exporter vers des entreprises à l'étranger qui les réutilisent.

"Quelqu'un peut décider de prendre les filets de pêche et fabriquer 400 000 bracelets, les vendre aux touristes et ce sera l'occasion de nous aider à nettoyer nos océans", a-t-il déclaré.

M. Ferrari a souligné que le projet n'est pas de pousser de petits projets non gouvernementaux mais plutôt des projets commerciaux qui, à l'avenir, peuvent être autosuffisants et qui peuvent apporter de la richesse aux développeurs de projets et au pays.

Le département de l'Economie Bleue espère par cette démarche voire ce type d'économie prendre la place qui lui revient.

M. Ferrari a déclaré qu'à la fin du projet, "nous aimerions disposer d'un capital d'amorçage pour aider à lancer des projets".

 


Tags: économies circulaires, PNUD

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