Virus: la vaccination a fortement réduit les hospitalisations en Ecosse

Monde |Author: AFP | February 23, 2021, Tuesday @ 16:35| 993 views

Au total, plus de 17,7 millions de personnes prioritaires ont déjà reçu une première dose au Royaume-Uni (Jack Hill / POOL / AFP)

 

(AFP) - Les vaccins anti-Covid de Pfizer/BioNTech et AstraZeneca/Oxford administrés dans le cadre de la campagne de vaccination en Ecosse ont entraîné une chute du risque d'hospitalisation liée au coronavirus dans cette nation du Royaume-Uni, selon une étude publiée lundi.

Cette étude, dirigée par l'université d'Edimbourg, indique que quatre semaines après l'administration d'une première dose, le risque d'hospitalisation était réduit de 85% avec le vaccin Pfizer et de 94% avec celui d'AstraZeneca, par rapport aux personnes n'ayant pas reçu le vaccin. 

Chez les plus de 80 ans, l'un des groupes les plus à risque, les résultats préliminaires combinés des deux vaccins montrent une réduction de 81% des hospitalisations. 

"Ces résultats sont très encourageants et nous donnent de bonnes raisons d'être optimistes pour l'avenir", a déclaré le Pr Aziz Sheikh, de l'université d'Edimbourg, dans un communiqué. 

"Nous avons maintenant des preuves au niveau national (...) que la vaccination procure une protection contre les hospitalisations liées au Covid-19", a-t-il ajouté, appelant à une accélération de l'administration d'une première dose dans le monde "pour vaincre cette terrible maladie". 

Comme le reste du Royaume-Uni, l'Ecosse a commencé à vacciner ses 5,5 millions d'habitants début décembre et en a fait l'axe central de sa stratégie de sortie du confinement. 

Durant la période examinée par l'étude, entre le 8 décembre et le 15 février, 1,14 million de doses (650.000 de Pfizer et 490.000 d'AstraZeneca) ont été administrées, couvrant 21% de la population. 

Au total, plus de 17,7 millions de personnes prioritaires ont déjà reçu une première dose au Royaume-Uni, où les autorités ont décidé d'espacer les deux doses requises jusqu'à 12 semaines pour vacciner le plus de personnes possible. 

Si les résultats de cette étude sont "extrêmement prometteurs", le président de la Société britannique d'immunologie, Arne Akbar, a souligné qu'il était désormais nécessaire de "comprendre combien de temps durait la protection offerte par une dose de vaccin": "des études supplémentaires sont nécessaires", a-t-il estimé, selon des propos relayés par le Science Media Centre. 

srg-mpa/avz


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