L’Assemblée nationale des Seychelles soutient les efforts internationaux pour libérer les filles nigérianes enlevées par Boko Haram
Actualités Nationales |Author: Brigitte Mendes et Michel Savy | September 10, 2014, Wednesday @ 22:26| 1898 viewsla première Dame des États-Unis Michelle Obama en posant avec l'affiche de #Bring Back OurGirls (Twitter)
(Seychelles News Agency) - L'Assemblée nationale des Seychelles a déclaré son engagement à soutenir la campagne «Ramenez nos filles» dans le cadre des efforts internationaux pour libérer les plus de 200 jeunes filles au Nigeria âgées qui sont âgées de 15 à 18 ans, qui ont été enlevés par le groupe islamiste militant Boko Haram en avril de cette année.
L’Assemblée nationale des Seychelles l'archipel, de l’Océan Indien a soutenu à l'unanimité une motion déposée par le député élu du district de Roche Caïman sur la côte est de Mahé, l'île principale des Seychelles, Jeovanna Charles, qui préside également l'Association des femmes parlementaires.
Selon un article publié aujourd'hui dans le quotidien Seychelles Nation, la motion du député Charles fait suite sa participation au sommet «Les femmes dans le parlement» qui a eu lieu récemment au Rwanda qui a appelé les parlements du monde entier à soutenir la campagne « Ramenez nos filles ».
Les femmes parlementaires de 51 pays participants au sommet, ont demandé le soutien pour les filles nigérianes, et contre des actes de violence à leur égard.
Selon l'article, le député de Roche Caïman a souligné que la campagne «Ramenez nos filles », qui a reçu le soutien de nombreux pays, organisations et individus, n'est pas simplement un slogan mais une obligation, vu que le gouvernement nigérian est confronté à ce dilemme.
Elle a souligné qu'il était nécessaire pour tout le monde de soutenir les parents des jeunes filles au Nigeria, et les aider à faire en sorte que leurs jeunes enfants qui ont été élevés, retournent à la maison en toute sécurité.
Elle a ajouté que de nombreux parents au Nigeria ont maintenant peur d'envoyer leurs filles à l'école, tandis que la clé pour arrêter la violence et la pauvreté, c’est d'apporter des changements à travers l'éducation.
Plus qu’un appel à la communauté internationale à maintenir son engagement vis-à-vis de la situation au Nigeria, Charles a également appelé tous les seychellois à s'associer « aux femmes parlementaires », pour condamner toutes formes de violences envers les femmes et les enfants dans le monde.
Selon l'article, les membres de l'Assemblée nationale des Seychelles qui se sont exprimés en faveur de la motion ont exprimé la crainte que personne ne sache, quel est le sort des filles et qu'elles pourraient être victimes de toutes sortes d'abus et de trafic d’êtres humains ou encore d’esclavage et de mariages forcés.
Ils ont également demandé que les Seychelles prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer que des groupes extrémistes comme Boko Haram n'atteignent pas les côtes de l’archipel.
C'est le 14 avril que quelque 200 partisans de Boko Haram ont profité d’un laissé aller au sein de la sécurité du Nigeria et ont attaqué l'école publique dans la ville de Chibok dans l'État de Borno au nord-ouest du Nigeria et enlevé quelque 329 filles.
Ils les auraient divisés en quatre groupes pour contrecarrer toutes les tentatives de suivi et ont disparu avec les filles dans leur repaire principal de la forêt qui borde le Nigeria et le Cameroun.
Alors que certaines filles ont réussi à échapper à la captivité de Boko Haram, quelque 276 filles sont toujours portées disparues.
Une manifestation publique regroupant les mères nigérianes en brandissant des pancartes à Abuja sous la bannière Ramenez nos filles a gagné un immense succès et s'est répercuté sur les médias sociaux.
La campagne est devenue très populaire sur Twitter avec des leaders mondiaux tels que le Premier ministre britannique David Cameron rejoints par la première Dame des États-Unis Michelle Obama en posant avecl'affiche de #Bring Back OurGirls.
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