Le secrétaire général des Nations Unies félicite le leadership des Seychelles en tant que champion de la conservation des océans
Actualités Nationales |Author: Betymie Bonnelame Traduit par: Rudie Bastienne | June 15, 2019, Saturday @ 20:38| 2768 viewsLe président Faure et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, se sont rencontrés jeudi au siège de l'ONU à New York. (UN Photo/Manuel Elias)
(Seychelles News Agency) - Le leadership des Seychelles en matière de conservation des océans et l’économie bleue a été l’objet principal d’une réunion entre le président Danny Faure et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, au siège de l’ONU à New York jeudi.
Selon State House, le Secrétaire général a félicité les Seychelles pour leur leadership en tant que défenseurs de la préservation des océans et de l'économie bleue et a exprimé le souhait que le président Faure participe au sommet sur les actions pour le climat.
Les deux dirigeants ont convenu que les Seychelles et le système des Nations Unies partageaient une relation très forte et ont discuté de la perspective du sommet tant attendu sur l'action pour le climat que le Secrétaire général organisera à New York le 23 septembre.
António Guterres a également exprimé sa grande admiration pour le leadership des Seychelles en matière de développement durable et de gouvernance, qui, a-t-il dit, est un exemple pour la région et le monde lors de la réunion au siège de l'ONU à New York, aux États-Unis.
M. Faure a informé M. Guterres que «les Seychelles sont en bonne voie pour protéger 30% de son territoire maritime de 1,4 million de kilomètres carrés d'ici février 2020, atteignant ainsi l'objectif de 30x30 en moins d'une décennie».
Au cours de la réunion, M. Faure a sollicité l’aide du système des Nations Unies dans son rôle de champion de l’Union africaine pour le développement de l’économie bleue en Afrique. Il a également souligné la nécessité d'associer la conservation de l'océan et la gouvernance à la sécurité maritime et a salué l'assistance de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) dans la lutte contre le trafic de drogue dans l'océan Indien occidental.
Le chef de l’État des Seychelles a également remis au Secrétaire général de l’ONU un exemplaire du plan de gestion des côtes de la nation insulaire 2019-2024. Le plan, élaboré en partenariat avec la Banque mondiale, traite des effets du changement climatique aux Seychelles, tels que l'érosion côtière et les inondations.
M. Faure et M. Guterres ont également discuté de la pollution marine, notamment du fléau du plastique océanique.
Une interdiction complète de la fabrication, de l'importation et de l'utilisation de pailles en plastique est entrée en vigueur le 1er juin aux Seychelles, un archipel de l'océan Indien occidental, dans le cadre des efforts les plus récents pour faire progresser la protection de l'environnement. Une interdiction d'importer des boîtes à emporter en polystyrène et des articles en plastique tels que des sacs de transport, des assiettes, des tasses et des couverts est entrée en vigueur au mois de janvier 2017.
M. Guterres a également reçu un coco de mer qui est la plus grosse noix du monde et endémique des îles Seychelles.
M. Faure a remis à M. Guterres un de coco de mer endémique aux Seychelles. (Ambassador Ronny Jumeau) Photo license: CC-BY |
Lors de son séjour aux États-Unis, M. Faure a également rencontré jeudi, Kristalina Georgieva directrice générale de la Banque mondiale, au siège de la Banque mondiale à Washington, DC.
M. Faure a exprimé sa gratitude à la Banque mondiale pour son assistance dans le développement de l’obligation bleue, tandis que Mme. Georgieva a félicité les Seychelles pour son leadership dans le secteur de l'environnement et pour inspirer d'autres pays de la région et du monde entier.
Les discussions ont notamment porté sur le financement du plan de gestion côtière des Seychelles 2019-2024 élaboré avec le soutien de la Banque mondiale. Le plan examine les mesures nécessaires pour réduire l’impact de l’érosion, des inondations et des autres effets du changement climatique sur le littoral du pays.
Les autres projets et programmes coûteront environ 13,1 millions de dollars (180 millions de SCR) et la Banque mondiale a décidé d’aider le gouvernement des Seychelles à mobiliser les financements nécessaires dans le cadre des portefeuilles d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques de l’institution.
Aux États-Unis, M Faure a également rencontré le PDG de la Banque mondiale.(State House) Photo license: CC-BY |
M. Faure a également abordé la question des débris marins qu’il avait évoquée avec Mme. Georgieva lors du sommet du G7 tenu à Charlevoix au mois de juin dernier, en particulier sur la façon de se débarrasser des déchets des plages et de l’environnement.
La Banque mondiale s'est engagée à utiliser ses ressources pour rechercher des moyens de gérer la consommation et l'élimination des plastiques et pour identifier les technologies qui permettront aux Seychelles et aux autres pays de mieux gérer les déchets qui se déposent sur leurs côtes.
Aux Seychelles, le gouvernement poursuivra ses efforts pour maintenir la question à l’ordre du jour et maintenir son statut de chef de file en matière de protection de l’environnement et de limitation de l’utilisation du plastique.
La Banque mondiale a également exprimé son désir d'aider les Seychelles à réduire l'impact de la production d'électricité sur le climat et l'environnement. La Société financière internationale - une filiale de la Banque mondiale - est déjà engagée avec le gouvernement dans l'exploration de l'utilisation potentielle du gaz naturel liquéfié (GNL) pour produire de l'électricité.
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