Les pays africains se regroupent aux Seychelles pour lutter contre la criminalité
Actualités Nationales |Author: Joana Nicette et Rassin Vannier | July 25, 2014, Friday @ 20:52| 2653 viewsUn officier de police et son chien, au cours d’une opération au terminal de l'aéroport international des Seychelles (Seychelles police)
(Seychelles News Agency) - Les responsables de police des pays d’Afrique de l’Est et du sud sont aux Seychelles pour évaluer d'une opération menée simultanément dans la région dans le cadre d’un atelier de deux jours à Victoria la capitale des Seychelles, archipel de l’Océan Indien.
L'opération baptisée Usalama 1 a eu lieu au mois de mai et avait pour objectif de lutter contre la criminalité organisée telle que le trafic d’êtres humains, de drogues, le braconnage et le trafic des armes légères et de petite calibre.
Usalama 1 est un mot swahili qui veut dire la sécurité.
Usalama a été conçu, en 2012 et a lieu une fois par an, regroupant les chefs de police et des organisations d'Afrique de l'Est.
L'objectif de l'atelier est de faire un compte rendu, pour voir ce qui a été fait, évaluer les performances, identifier les réussites et les faiblesses pour améliorer et définir la voie à suivre.
Grâce à Usalama 1 les pays participants ciblent le crime organisé, même si, individuellement, ils ne pourraient pas faire face à tous les types de ces crimes.
Les Seychelles par exemple ne subissent pas des crimes comme le trafic de véhicules volés, le braconnage, et le trafic des armes légères et de petit calibre, mais le commissaire de police Ernest Quatre expliqué que les participants à cette opération sont très enthousiastes car Usalama1 est fondé sur «l'esprit de travailler ensemble. "
Le commissaire de la police des Seychelles qui est l'actuel président de la EAPCCO dit qu'ils ont eu une réunion ici en novembre 2013 entre les deux organisations, qui sont épaulées par l'Interpol, l’organisation de chefs de police de l’Afrique de l’Est EAPCCO et SARPCO l'Organisation de coopération des commissaires de police d'Afrique australe (SARPCO) qui ont signé un protocole d'entente lors de la réunion.
Dans une interview avec la SNA, il a expliqué que, bien que le pays ne connaisse pas la criminalité de premier plan, il est possible que le produit du crime passe à travers le système des Seychelles et il est donc important que les autorités locales soient en mesure de les détecter et d’agir.
"La même chose vaut pour les criminels. Ils pourraient commettre une infraction dans leur pays et venir ici en essayant de se soustraire à la justice. Donc, cette collaboration est extrêmement importante, car c'est la mise en réseau et l'échange de données, d'informations et d'expériences le savoir-faire», a-t-il dit.
Il a donné comme exemple, le rôle joué par les Seychelles pour arrêter un pirate somalien, qui voulait se rendre en Hollande pour fuir la justice pour un autre crime.
"Nous travaillons tous en étroite collaboration avec l'Interpol.
Grâce à Interpol, nous avons souvent aidé d'autres pays, même hors de nos régions.
Environ 11 pays participent à cette rencontre, chaque pays détaillera les mesures spécifiques qu'il a prises, sa mise en œuvre et les résultats afin de combattre le crime organisé dans le pays..
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